Programmes communautaires
Rurapuk signifie «les gens qui s’entraident», en quechua, la langue des Incas. Le projet Rurapuk est géré par AMURTEL à Lima, au Pérou. Il est situé dans une zone de Lima appelée Paraiso Alto, qui est dans une zone d’extrême pauvreté. Dans Paraiso Alto, il n’y a ni eau courante ni système d’égouts et la plupart des gens vivent dans des cabanes d’une seule pièce avec sol en terre battue. Le centre du projet Rurapuk abrite le programme « Repas chauds à Rurapuk », qui sert un déjeuner chaud gratuit à 30 enfants et 2 femmes âgées cinq jours par semaine. Il constitue également le lieu de rencontre pour les mères de Rurapuk, un lieu d’artisanat collectif pour les femmes.
Le nouveau programme du Centre Rurapuk est la formation d’un groupe de thérapeutes qui permettra de traiter et de guérir, chez les populations locales, des maux courants tels que le rhume, les troubles digestifs, les douleurs articulaires et les problèmes liés au stress. La principale forme de traitement sera la réflexologie, accompagnée d’un traitement à base de plantes médicinales locales, et d’une thérapie à base de régime alimentaire.
Le Docteur Mirtha Acosta, qui est le meilleur réflexologue du Pérou, et le docteur Martin Corbacho, un médecin homéopathe local, viennent juste de terminer l’enseignement de la première série de cours. Huit participants ont terminé le cursus. Lors du dernier cours, le docteur Acosta a demandé aux élèves s’ils avaient commencé à pratiquer et les résultats qu’ils avaient obtenus. Madame Julia a décrit comment elle avait guéri le rhume de son fils. La plus jeune participante, Karla, âgé de 12 ans, a expliqué comment elle avait pu guérir les maux de tête de sa mère.
Alicia Semanario, participante au projet, le résume ainsi : « Nous avons choisi la réflexologie parce qu’elle est à faible coût, nécessite peu de technologie et qu’elle permet la guérison. Nous voulons utiliser les plantes médicinales parce que le Pérou en possède en abondance et qu’elles sont acceptées comme faisant partie de notre culture et de notre histoire. Une nourriture saine est importante pour tout le monde, car on devient ce que l’on mange. Notre but est de créer une équipe de thérapeutes capables de guérir les fièvres et les douleurs ordinaires, parce que les gens de Paraiso n’ont pas d’argent pour acheter des médicaments ou aller chez un médecin. »
Aujourd’hui, Machu Picchu Stars emploie six femmes malentendantes et une femme non handicapée, qui est notre styliste et la créatrice des premières poupées. Ces femmes travaillent à temps plein, pour un juste salaire, à fabriquer à la main des poupées péruviennes traditionnelles. Les femmes malentendantes sont talentueuses, sincères, travaillent dur et ont un sens raffiné de l’art et de l’esthétique. Notre expérience nous a montré que, avec de la patience et un bon encadrement, elles font un travail de meilleure qualité que les personnes non handicapées.
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