Dernières nouvelles – juin 2015
centre Lotus à Accra (Ghana)
- Une nouvelle école a été ouverte en janvier. Elle accueille 70 enfants. Des sanitaires ont été installés.
- 40 paires de chaussures et plus de 70 lots de vêtements ont été distribués à des personnes dans le besoin.
- Un nouveau frigidaire nous a été généreusement donné. L’ancien était devenu insuffisant. Nous utilisons désormais les deux.
- De nouveaux rideaux ont été installés dans toute la maison. Ils demandent de nouvelles fenêtres pour ne pas s’abimer. Nous avons besoin d’aide pour y parvenir.
- Nos filles grandissent heureuses et en bonne santé. Toutes ont bien réussi à l’école.
- Le centre Lotus a organisé, en fin d’année, une fête avec des vêtements locaux. Un joueur de tambour local a animé les danses.
- Dans toutes les classes, nous laissons l’enfant choisir son activité. Cela aide les enseignants à mieux connaître leurs élèves.
- L’école forme les enseignants à faire de l’artisanat à partir de matériaux recyclés. Ici, les ordures sont régulièrement brûlées, ce qui est très toxique. Une importante inondation à Accra a encore aggravé la situation.
- Nous avons initié des personnes au végétarisme, au yoga, à la méditation et à une plus grande ouverture d’esprit. Une femme enceinte, qui saignait, est morte un jour car elle avait été amenée au pasteur à l’église au lieu du centre médical voisin. Nous les faisons profiter des pratiques de la naturopathie.
En savoir plus : bulletin d’information de juin 2015
Gestion de 2 cliniques à Domiabra et Akwakwa
Amurtel a créé et gère, dans le sud du pays, 2 cliniques, l’une à Domiabra (« Greater Accra region »), l’autre à Akwakwa (« Central region »). Elles sont situées en zone rurale, où les infrastructures gouvernementales sont quasi inexistantes et les déplacements laborieux en cas d’urgence.
Créées en 1998, ces cliniques desservent chacune une population de 5 à 6000 personnes. Elles auraient besoin de plus de moyens pour mettre à niveau et agrandir les installations existantes, en particulier à Domiabra. En effet, plus du tiers des patients payent peu, voire pas du tout, en raison de leur pauvreté.

Clinique Amurtel au Ghana
Projets d’approvisionnement en eau du district de North Tongu – Détenus et gérés par les communautés
Le Projet d’approvisionnement en eau de la région de Mafi-Zongo est localisé dans le district de North Tongu, situé dans la région de la Volta du Ghana. AMURT a été invitée à aider les communautés au milieu des années 1990, quand, en plus du manque d’accès à l’eau potable, la région a été gravement affectée par le ver de Guinée. Le projet est détenu et géré par la communauté, avec AMURT agissant comme partenaire. Nous travaillons étroitement avec les leaders de la communauté pour organiser la population locale afin qu’elle s’implique dans le travail communautaire et prenne la responsabilité de commencer le projet d’approvisionnement en eau. AMURT a apporté des financements de donateurs internationaux, ainsi qu’une assistance technique. Aujourd’hui AMURT continue à apporter un appui logistique et d’organisation, tandis que le projet est géré par les communautés eux-mêmes. Aujourd’hui, le projet d’approvisionnement en eau de Mafi-Zongo dessert près de 9 000 personnes dans 26 communautés. L’eau de surface est collectée dans un barrage créé par un fossé de 600 mètres de long sur un fleuve saisonnier. L’eau est traitée par des filtres de dégrossissement et à sable lents avant d’être pompée vers un réservoir construit sur une montagne au coeur de la région du projet. De là, l’eau coule par gravité via un réseau de tuyaux de 54 km, et est distribuée à la population par l’intermédiaire de 45 colonnes d’alimentation. Le coût est de 5 pesvas pour deux seaux, soit environ 0,0135 € pour un seau de 20 litres. Le revenu est utilisé pour acheter du gazole pour le générateur au fioul qui fait marcher la pompe et pour les indemnités du personnel.
Centre de soins communautaire – Clinique communautaire de Mafi-Seva
En 2002, les communautés de la région de Mafi-Zongo ont demandé à AMURT de les aider à répondre aux besoins en soins médicaux des communautés. Confortées par la réussite du projet d’approvisionnement en eau, elles se sentaient prêtes à s’attaquer au problème du manque de soins de santé dans la région. En mai 2003, la Clinique communautaire de Mafi-Seva a pu être inaugurée, dans le cadre d’un projet communautaire initié, détenu et géré uniquement par les gens du pays. Le rôle d’AMURT est celui d’un partenaire qui apporte l’assistance technique et la formation, et aide à étendre et améliorer les services disponibles à la clinique. Tout le personnel vit dans la région du projet. La clinique fournit des services de santé de base 24 heures/24 et une salle de maternité. En 2005, AMURT et le personnel de la clinique ont commencé des programmes d’éducation et de sensibilisation aux problèmes sanitaires dans la région de projet. Début 2009, la clinique a installé un laboratoire capable de tester les maladies les plus communes dans la région, notamment la malaria, la typhoïde, les STD, l’anémie, le VIH, etc. Fin 2009, la clinique a ouvert une clinique de planning familial, donnant à la population locale de nombreux nouveaux choix de contraception.
Programme d’éducation sanitaire communautaire – Les femmes de Kekeli – promotrices de santé des villages
Vidéo participative réalisée par les femmes de Kekkeli elles-mêmes
Depuis 2005, AMURT et la Clinique communautaire de Mafi-Seva collaborent à un programme d’éducation sanitaire. Plus de 30 communautés, soit une population de plus de 10 000 personnes, bénéficient de services réguliers de soin et d’éducation sanitaire. La longue liste de questions abordées inclut l’hygiène, la prévention de la malaria, la nutrition de l’enfant, l’hypertension, la santé sexuelle, la sensibilisation aux risques HIV, la santé maternelle, l’alcoolisme et la toxicomanie, etc. La stratégie a été de former des femmes des villages locaux comme promotrices de santé. Appelées les Femmes de Kekeli (Kekeli signifiant l’éclat), les candidates, élues par les femmes de leur communauté, suivent une formation d’un mois, puis travaillent en tant que professionnels de santé de première ligne, se concentrant sur l’éducation sanitaire et la sensibilisation. Les Femmes de Kekeli travaillent en groupes, et choisissent souvent d’enseigner par le théâtre et les jeux de rôle.
Maternité plus sûre – formation de sages-femmes traditionnelles
Dans le Ghana rural, la majorité des femmes préfèrent toujours donner naissance dans leur foyer, d’où l’importance des sages-femmes traditionnelles. AMURT et la Clinique communautaire de Mafi-Seva dispensent une formation continue à plus de 30 sages-femmes. Celles-ci reçoivent également l’équipement et des fournitures pour leur permettre d’assurer des accouchements plus hygiéniques. La coopération entre les sages-femmes, les cliniques communautaires et l’hôpital régional est maintenant considérablement améliorée, gage d’une plus grande sécurité pour les mères et les enfants. Depuis l’été 2009, nous avons commencé un programme prénatal de lutte contre l’anémie, en fournissant des suppléments de fer à toutes les femmes enceintes dans la zone du projet, par l’intermédiaire du réseau de sages-femmes traditionnelles.
Vous pouvez en savoir plus sur notre travail au Ghana en visitant la page consacrée au Ghana sur africa.amurt.net.